Cette manifestation, qui coïncidait avec celle organisée par les forces vives de la province en soutien aux Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) contre les agresseurs du M23 soutenus par le Rwanda, a provoqué une vive réaction des autorités provinciales.
Lors du 10ᵉ du conseil des ministres, présidée par le Gouverneur Joseph-Moïse Kambulu Nkonko, le Gouvernement provincial a exprimé sa désapprobation de cette décision, soulignant qu'elle était en violation des mesures arrêtées par le Conseil provincial de sécurité.
Pierrot Mutela Mukendi, porte-parole du Gouvernement, a affirmé que la décision du maire allait à l'encontre des décisions prises par les autorités compétentes.
Selon lui, la seule marche autorisée était celle organisée par la société civile, et non celle des partis politiques.
Cette action a été qualifiée d'« insubordination » et est perçue comme une faute lourde justifiant des sanctions administratives rigoureuses.
Le gouvernement provincial a annoncé qu'il prendrait des mesures appropriées pour éviter la répétition de telles situations, réaffirmant ainsi son engagement à garantir le respect des directives en matière de sécurité et de mobilisation citoyenne.
Cette situation a soulevé des interrogations sur la coordination entre les autorités locales et les structures sécuritaires, soulignant l'importance d'une communication claire et du respect des décisions prises par les instances compétentes pour préserver l'ordre public et soutenir l'unité nationale face. à l'agression.
Le Ngala ✍️
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