Le jeudi 5 septembre, lors d'un forum économique à Vladivostok, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que Moscou était disposé à reprendre des pourparlers avec l'Ukraine, sous réserve que Kiev en fasse la demande. Ces discussions devraient se baser sur les accords supposés avoir été établis à Istanbul au printemps 2022, selon M. Poutine. Toutefois, ces documents n'ont jamais été rendus publics, et l'Ukraine nie l'existence de tels accords.
Moscou semble s'efforcer de présenter Kiev comme étant la partie réfractaire aux négociations, tout en changeant régulièrement de position quant aux conditions d'un éventuel dialogue. Après l'offensive ukrainienne du mois d'août dans la région russe de Koursk, le Kremlin avait rejeté l'idée de pourparlers, affirmant qu'ils étaient impossibles « à ce stade ». Plus tôt en juin, Vladimir Poutine avait exigé que l'Ukraine renonce à son adhésion à l'OTAN et cède plusieurs régions, y compris la Crimée, annexée en 2014.
Le président russe a également réitéré ce 5 septembre que la conquête du Donbass, dans l'est de l'Ukraine, restait l'objectif prioritaire de la Russie. Il a assuré que les forces russes repoussaient les attaques ukrainiennes dans cette région, ainsi que dans celle de Koursk, tout en affirmant que l'armée ukrainienne subissait de lourdes pertes.
Cette situation souligne la complexité des relations russo-ukrainiennes et l'incertitude quant à une résolution pacifique du conflit, qui a débuté avec l'invasion russe en février 2022.
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