Après le génocide rwandais de 1996, l'est de la République Démocratique du Congo (RDC) est resté l'appât de multinationales dont le meilleur acteur, Paul Kagame président rwandais, 30 ans au pouvoir joue pleinement son rôle malgré la succession des régimes depuis le départ de Mobutu.
De Laurent Désiré Kabila à Félix Tshisekedi, chaque président avait sa priorité pour garantir la sécurité des habitants de la partie Est du pays plongés dans la lumière du désespoir accru par la multiplicité de couches des rebelles internes et étrangers. Les massacres, déplacements massifs, viols, vols...sont les quotidiens de cette population courageuse qui détient l'espoir d'un retour normal dans cette partie aux richesses démesurées.
De CNDP ( Congrés National pour la Défense du Peuple ) au M23 ( Mouvement du 23 mars ), un mouvement rebelle né sous les règnes de Joseph Kabila, en passant par les FDLR ( Forces démocratiques pour la libération du Rwanda), qui est l' un des plus spectaculaires et prétexte utilisé par le Rwanda sous la dictée de l'occident afin d'exécuter un plan [ tracé ] supposé d'après le génocide rwandais, où des morts sont comptés par millions.
Les accords signés sous Joseph Kabila avec ces mouvements rebelles ont été denoncés par l'opposition accusant l'ancien président d'avoir confié l'intégrité du pays au Rwanda voisin [ ndlr ] malgré une paix « aveugle » qui régnait.
Que les vivants entèrrent leurs morts !
C'est la situation actuelle dans cette partie du pays depuis la reprise des négociations entre le Rwanda, parrain de ce mouvement rebelle et le régime de Kinshasa.
De Nairobi à Luanda, le dialogue se solde par la récupération soit d'un territoire de plus ou d'un secteur clé par les rebelles devant une armée patriote démotivée en interne avec des morts incalculables dans les zones occupées et/ou sous leurs contrôles.
Les rapports de différentes organisations des droits de l'homme signalent une trentaine de décès par jour ainsi que des déplacés internes sous l'œil impuissant des autorités congolaises qui du reste, compatîssent par des déclarations et manifestations publiques pour dénoncer " un génocide " dans l' inefficacité d'agir.
Pendant ce temps, la trêve négociée par les États-Unis d'Amérique juillet dernier après la prise de Kanyabayonga par les mutins, zone occupée jusqu'à ce jour a été saluée par Kinshasa malgré les multiples violations enregistrées de la part des rebelles du M23. La prochaine trêve négociée par le président angolais intervient ce dimanche 04 août 2024 sans définir le plan de sortie de crise.
Entre temps, la population de l'Est du pays ne peut que choisir une zone pour sa sécurité, forces loyalistes ou rebelles !
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