Alors qu'il occupait les fonctions du vice-premier ministre, ministre de la défense nationale et anciens combattants sous le gouvernement Sama Lukonde, le leader du Mouvement de Libération du Congo (MLC), est resté amorphe, malgré l'intensification de menaces des forces étrangères sur le sol congolais.
Un technocrate, un homme de situation, un choix judicieux du chef de l'État à ce poste, plusieurs qualificatifs ont vantés l'ancien chef rebelle pour voir de nouveau la paix renaître dans cette partie Est du pays en proie à des violences de groupuscules de mouvements rebelle internes et externes.
Frustrations, questionnements, la compétence du VPM, ministre de la défense a été remise en cause après d'énorme pertes enregistrées côté forces loyalistes et la progression massive de rebelle du M23/RDF sur plusieurs lignes de front.
« Il n'a que des comptes à rendre au chef de l'État, aucune réunion au ministère de la défense n'est envisagée comme à l'époque de Gilbert Kabanda, son prédécesseur », laisse entendre une source interne au ministère de la défense à election-net.com sous Jean-Pierre Bemba.
Remplacé par Guy Kabombo Mwadiamvita dans le nouveau gouvernement Judith Suminwa, Jean-Pierre Bemba quitte ce prestigieux ministère avec un bilan élogieux jamais connu dans l'histoire laissant près de 60% du territoire national dans les provinces du Sud, Nord-Kivu sous l'occupation des forces rebelle sans une mise au point, malgré les secrets défense jusqu'à ces jours !
Reconduit dans le nouveau gouvernement Suminwa au poste du vice-premier ministre, ministre des transports, Jean-Pierre Bemba ne déroge pas à la règle.
Charismatique, bosseur en silence, l'ombre de gestion de Jean-Pierre Bemba au ministère de la défense plane à nouveau ! Depuis sa prise des fonctions, le nouveau ministre des Transports n'a toujours de comptes à rendre qu'au conseil des ministres et plus jamais.
À l'heure actuelle, c'est l'hécatombe.
La compagnie aérienne congolaise créée sous l'ancien premier ministre Matata Ponyo en arrêt d'exploitation et en manques d'engins volants avec un moratoire de moins de 90 jours avec risque de perdre son CTA, la Société des transports au Congo ( Transco ) vivant sous oxygène et déjà en paralysie, un transport fluvial dont les règles se règlent entre copains dont les pertes en vies humaines se comptent toutes les trois semaines sans un poing sur la table, les autorités pleurent les morts, sans des nouvelles mesures pour les engins flottants considérés comme de cercueils sur les rivières congolaises !
Plusieurs dossiers attendent le nouveau ministre des transports, la réglementation dans son secteur dont le plus échappant, les Lignes Maritimes Congolaises et, la relance de production de permis de conduire qui manques au pays depuis 2017.
En dépit de tout, les tragédies fluviales dont les milliers de morts sont comptés toutes les trois semaines, sont désormais une guerre de l'Est déportée, et ce n'est pas fini, l'aventure se poursuit.
Attendons voir !
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