Dans un communiqué de presse exploité par Election-net.com ce vendredi 13 septembre 2024, le lieutenant colonel Guillaume Ndjike Kaiko Porte-parole des FARDC au Nord-Kivu a annoncé d'ici quelques jours la libération des motos saisies par l'armée congolaise.
Dans ce communiqué, le lieutenant colonel Guillaume Ndjike Kaiko appelle les chauffeurs taxi moto de la ville de Goma dont les motos ont été saisies dans le cadre de la mesure portant interdiction de circulation dans la ville de Goma à partir de 18 Heures de de rendre à l'État major 34 ème région militaire.
Et ce, pour récupérer leurs motos. Le communicateur de l'armée a prévenu ces motards de se munir de tous les papiers nécessaires.
Genèse de la mesure
Le Comité provincial de sécurité du Nord-Kivu s’est proposé, mardi 9 janvier 2024, d’interdire la circulation des motos au-delà de 18 heures, à Goma.
Lieutenant-colonel Ndjike Kaiko, porte-parole du gouverneur militaire, avait annoncé cette mesure à l’issue d’une réunion tenue à Mugunga, un quartier Ouest de la ville de Goma. Une rencontre à laquelle, les cadres de base des 18 quartiers de Goma étaient associés.
« Incessamment, il n’y aura plus question que les motos circulent à partir de 18 heures. Mais aussi parce que nos amis appelés communément cambistes sont victimes de groupes qui utilisent illégalement les armes, il a aussi été décidé que ces derniers doivent désormais arrêter leurs activités à partir de 18 heures. Le comité provincial de sécurité a promis d’ouvrir des postes de police, et il a été demandé à la population d’accompagner cette police », avait-il déclaré.
Cet officier des FARDC a indiqué qu’un arrêté du gouverneur du Nord-Kivu devrait sortir incessamment pour la mise en vigueur de ces mesures.
Au quartier Mugunga comme dans plusieurs autres de la ville de Goma, plusieurs civils ont été tués et d’autres blessés récemment par des bandits armés, certains opérant à moto.
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