Deux femmes ont été condamnées en France pour avoir propagé sur internet la rumeur selon laquelle Brigitte Macron, la femme du président de la République, était une femme transgenre. En 2021, elles avaient participé à ce que cette infox fasse le tour du monde.
C'est une petite musique qui court depuis l'élection d'Emmanuel Macron en 2017 : son épouse, Brigitte, serait née homme. Elle serait donc une femme transgenre.
Cette fausse information revient régulièrement sur les réseaux sociaux, rappelle notre journaliste Marie Casadebaig. Les deux femmes condamnées ce jeudi y ont largement contribué.
En 2021, la première, une médium, interroge via sa chaîne YouTube sur un soi-disant mensonge d'État la seconde, qui se présente comme journaliste indépendante.
Un préjudice à l'échelle internationale
Durant cet entretien de quatre heures, elles s'efforcent de démontrer que la Première dame n'existe pas, et qu'il s'agit en réalité de son frère Jean-Michel, qui aurait changé de sexe. Elles vont jusqu'à diffuser des photos de famille et souligner les prétendues preuves d'intervention chirurgicale.
Lors de l'audience en juin, l'avocat de Brigitte Macron a souligné l'importance du préjudice. Cette vidéo a fait le tour du monde. Elle circulait encore récemment auxÉtats-Unis au sein des cercles d'extrême droite en pleine campagne présidentielle.
Leurs deux auteures ont été condamnées à 500 euros d'amende avec sursis et 8 000 euros de dommages intérêt à la femme du président, 5 000 euros à son frère Jean-Michel.
Avec RFI
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