Suite aux violences cruciales et à l’escalade du mouvement rebelle M23 appuyé par l'armée rwandaise à l'est de République Démocratique du Congo, le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, tire la sonnette d’alarme.
" Faites taire les armes. Arrêtez l’escalade." Ce cri du cœur, lancé avec force ce jeudi 06 février 2025 rappelle l’urgence de la situation et l’impératif de respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de la RDC. Alors que les combats s’intensifient, il exhorte la communauté internationale et les acteurs régionaux à cesser cette spirale destructrice et à privilégier la voie du dialogue.
Pour le chef des Nations-Unies, aucune solution militaire ne peut apporter une paix durable. Il insiste sur le respect du droit international humanitaire et des droits de l’homme, qui sont aujourd’hui bafoués dans l’indifférence générale. L’ONU avait soutenu l’Accord-cadre de paix, de sécurité et de coopération pour la RDC et la région, signé il y a plus de dix ans, mais cet engagement semble aujourd’hui trahi, rappelle-t-il dans son message.
" Les signataires doivent honorer leur parole, faute de quoi la crise continuera d’engloutir des vies innocentes ", déclare-t-il
Le chef de l’ONU plaide pour une médiation immédiate, convaincu que seule la diplomatie peut désamorcer ce conflit. Il appelle toutes les parties prenantes à adopter une approche constructive et à s’asseoir à la table des négociations. "L’heure est à la paix", martèle-t-il, soulignant que les enjeux dépassent les seules frontières congolaises.
" La stabilité de toute la région des Grands Lacs est en jeu, et il est impératif que les acteurs régionaux et internationaux assument leur responsabilité ".
À travers cet appel, António Guterres rappelle aux dirigeants du monde que l’histoire les jugera sur leurs actions ou leur inaction.
" La RDC ne peut plus attendre. Les discours ne suffisent plus : il faut des actes concrets pour garantir un avenir de paix et de prospérité au peuple congolais. L’ONU, sous mon leadership, continuera de plaider pour une solution pacifique, mais il appartient aux décideurs de transformer ces mots en réalité ", conclut-il.
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