Des dizaines de milliers de personnes sont arrivées au Burundi depuis le début de l’année, fuyant la guerre dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC).
Surplace, plusieurs réfugiés traversent une situation humanitaire très dramatique. Ceux qui sont dans les camps n'ont pas parfois de la nourriture et ou de médicaments. Ceux qui ont pris des maisons et hôtels en location font fasse à la pression des bailleurs et hôteliers.
Le mouvement international de la Croix-Rouge et Croissant Rouge qui a effectué un tour dans différentes camps indique qu'au-delà de la situation humanitaire, des milliers de familles ont été séparées de leurs proches et ne savent pas les retrouver.
« On m’a dit qu’une bombe avait endommagé ma maison. J’ai aussitôt pris le plus jeune de mes enfants et nous sommes retournés chez nous. À notre arrivée, la maison était en feu et il était impossible d’y entrer. J’ai demandé où était mon mari qui était resté à la maison », raconte Sylvie Zawadi Miranyo, une mère de quatre enfants qui vit dans le camp de Musenyi, dans la commune de Giharo, au Burundi, après avoir quitté sa maison dans l’est de la RDC.
«J’ai laissé des messages pour lui à la Croix-Rouge, mais jusqu’ici je n’ai pas reçu de réponse ».
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), en collaboration avec la Croix-Rouge du Burundi et la Croix-Rouge de la RDC, a fourni des centaines d’appels téléphoniques gratuits, des services de recharge gratuite des téléphones portables et des services Internet aux réfugiés et aux personnes déplacées qui tentent de contacter les membres de leur famille. Les trois organisations coopèrent également pour localiser les personnes portées disparues.
« Récemment, nous avons enregistré un enfant non accompagné qui ne semble pas avoir plus d’un an et demi. Nous ne connaissons pas son âge exact, car il a été récupéré en chemin par un responsable », explique Noemie Niyongere, qui travaille au CICR au Burundi dans le cadre du programme de protection des liens familiaux. « Nous ne savons même pas comment cet enfant s’appelle. Mais nous allons collaborer avec la Société nationale de la RDC et le CICR à Kinshasa afin de retrouver des membres de sa famille ».
Les enfants qui sont séparés de leurs parents et des personnes qui s’occupent d’eux sont particulièrement vulnérables dans de telles situations. Les réunir avec leur famille est la priorité la plus urgente pour le CICR et ses partenaires du Mouvement international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.
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