La nouvelle Génération pour l'émergence du Congo (NOGEC) a lancé ce week-end à Kinshasa son École Idéologique Révolutionnaire , à l'initiative de son président Constant Mutamba.
Le ministre de l’enseignement supérieur et universitaire ( ESU ) , Thomas Luhaka qui a rehaussé de sa présence à cette activité a donné des pistes de solution pour les problèmes du Congo qui se résument en 3. C'est entre autres La déliquescence de l’Etat, la mauvaise conception de la politique au Congo et la conception inadaptée de la démocratie.
Thomas Luhaka rassure que le problème du Congo date du 20e siècle avant même la colonisation à l'arrivée du Roi belge Léopold II qui a fait signer aux chefs coutumiers de l’époque des conventions par force pour faire reconnaître sa suprématie avec son Association Internationale du Congo ( AIC ).
Par la suite, il réussit à avoir l’accord du congrès américains via une résolution de reconnaissance de son ONG au milieu des puissances coloniales en violation des principes juridiques.À Berlin, les puissances se sont mis d’accord et ont fait de Léopold ii, le gestionnaire du Congo en exigeant la liberté de navigation des affaires à tous.
D'après lui, le gestionnaire a créé des monopoles des sociétés basées dans les provinces pour refuser l’accès aux autres en privilégiant la privatisation.
S’agissant de la déliquescence de l’Etat, le ministre de l’ESU a déploré la faiblesse de l'appareil de l'État en Ituri caractérisée par l'imposition des taxes illicites par des groupes rebelles.
"Les miliciens en Ituri ont mis des barrières sur l’axe qui va de Bunia à Mahagi en passant par Djugu,Ils font payer 5000 francs congolais de taxe par véhicule. C’est la manifestation que l’Etat est malade, incapable d’aller corriger ses petits voyous alors qu’il est définit comme la structure qui a le monopole de la violence légitime", a-t-il déploré
Pour lui, « le premier péché est que les belges sont partis en laissant la place aux personnes qui n’avaient pas de profil d’être à la tête de l’Etat.
Par exemple, de l’ancien président de la république Joseph Kasa Vubu, un prêtre défroqué, qui a exercé sa plus haute fonction comme Bourgmestre de la commune de Dendal, actuel commune de Kasa Vubu, quittant de la gestion des quartiers et avenues pour gérer l’Etat; le premier ministre Lumumba, un ancien agent marketing de Polar qui n’a pas eu de diplôme d’état; Mobutu n’avait pas fini l’école secondaire et était agent comptable de l’armée qui devient ensuite chef d’état major. » a indiqué Thomas Luhaka.
Et deuxième chose, ceux qui veulent accéder à la politique doivent avoir le profil qu’il faut, décrivant ainsi l’injection des militants sans compétence dans l’appareil étatique .
La politique est une profession à chercher le bonheur collectif, notamment comment la population vivra dans la paix, dans la prospérité et comment améliorer les conditions sociales de la population. Malheureusement au Congo, pour lui la politique est comme une lutte pour l’accès au trésor public. Raison pour laquelle ils disent avoir soutenu le président mais ne se retrouvent pas. Ils soutiennent pour qu’ils se retrouvent. L'État est considéré comme un terrain de chasse.
Pour changer cela, il faut revenir aux normes,un politicien est un serviteur de la république. Chez nous la politique est devenue une affaire puisque le business ne marche pas au pays. Et ceux-là se sont déversés dans la politique et s’ennuient dans la politique. Cas d’un député qui s’est énervé sur la modernisation de l’espace du cinquantenaire situé en face du palais du peuple dont certains élus se fâchent sans raison.
Les affairistes s’injectent dans la politique en investissant un capital pour acheter les voies et accéder à l’assemblée nationale. Donc les réformes et autres ne le regardent pas. Raison pour laquelle lorsque Fatshi a promis de dissoudre le parlement, ils l’ont tous rejoint pour conserver leur capitale. Il faut que les vrais politiciens reviennent aux politiques et créent un environnement pour que les hommes d’affaires s’enrichissent.
Et sur la conception inadaptée de la démocratie, le ministre de l’ESU a révélé que « Les acteurs majeurs sont les partis politiques, une association d’individus qui s’engagent à conquérir le pouvoir par voie démocratique. Malheureusement pour le Congo , des partis politiques sont des ligablo politiques des présidents fondateurs.
Quand les organes du parti décident de suspendre un membre et que l’autorité morale dit non, ça ne passe pas. Le MLC est pour Bemba, ECIDé Fayulu, le PPRD pour Kabila. C’est son affaire qui lui permet de se retrouver. Si ça paie au FCC, ils rejoignent et actuellement ils soutiennent tous l’union Sacrée.
Par ailleurs, pour combattre cela, il faut faire appliquer la loi de financement des partis politiques mais avec des règles.
Theo Liko
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