Crise à l'UDPS : le sénateur Jonas Mukamba s'invite au débat

Au regard de la crise qui sévit actuellement au sein de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS/Tshisekedi), le patriarche Jonas Mukamba est sorti de son silence et prêche la paix.

Lors d'une conférence de presse tenue à Kinshasa le jeudi 11 juillet, le sénateur le plus âgé de la chambre haute du parlement congolais n'a pas seulement appelé Félix Tshisekedi président de la République et autorité morale du parti présidentiel de "sonner la fin de la récréation, car c'est son image en premier qui en sort ternie, sans parler de celle de l'Union sacrée de la nation", mais, il a également appelé les cadres de son parti à un comportement veritable des membres mûrs.

“Mon histoire personnelle est quelque peu liée à l’UDPS et à celle de Etienne TSHISEKEDI pour qui j’ai pris des risques énormes à même de me couter la vie dès le début de notre carrière politique , et, partant de mes 69 ans de carrière politique ininterrompue et Patriarche de la Nation je me vois en droit non seulement de lever le ton devant les situations qui vont mal, mais aussi et surtout de demander dès ce jour, aux cadres de l’UDPS de cesser toutes attaques internes mises sur la place publique, de se comporter en véritables membres mûrs d’un grand Parti car le déchirement interne est le seul de coup de marteau auquel ne survit aucun régime” a-t-il dit.

Dans une déclaration publiée ce jeudi 11 juillet à Kinshasa dont une copie est tombée sur la table d'Election-net.com, les secrétaires nationaux de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) ont déclaré désavouer le secrétaire général de cette formation politique, Augustin Kabuya, et aussi lui retirer leur confiance et ne plus lui reconnaitre le titre de secrétaire général de l’UDPS.

Plusieurs griefs sont reprochés à Augustin Kabuya à savoir un manque de vison ; des sorties médiatiques inopportunes, hasardeuses et non concertées ; le clientélisme politique dans la gestion des enjeux ; la gestion solitaire et personnalisée du parti ; la tenue de propos injurieux et tribalistes à l'endroit des Kasaïens du Katanga ; l’utilisation abusive des prérogatives dévolues à la présidence du parti et un mépris du principe de la recevabilité et de la collégialité.

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