Cinq ans après avoir fui le conflit Kamuina Nsapu, les populations rapatriées d'Angola et regroupées dans les camps "Fatshi" et "Denise" près de Kananga vivent dans une précarité extrême.
Un reportage révèle des conditions de vie inhumaines, marquées par le dénuement et l'absence de besoins fondamentaux. Esther Ndekenya, mère de quatre enfants, travaille comme journalière pour survivre. Paul Mudipanu Kabalu, père de sept enfants, témoigne du manque de soutien gouvernemental, la seule aide significative provenant d'une organisation de l'ONU.
L'accès à l'eau potable est un problème majeur, Vicky Tshibola dénonçant le manque d'eau salubre et appelant à la construction de fourrages. Les camps manquent également d'infrastructures essentielles comme des moulins à maïs, contraignant les habitants à des tâches manuelles ardues.
La situation des rapatriés à Nkonko souligne un manque d'assistance adéquate et met en lumière des conditions de vie alarmantes cinq ans après leur retour.
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