À la Une de la presse, ce mercredi 31 juillet, l’annonce par la télévision d’État iranienne et les Gardiens de la révolution de l’assassinat d’Ismaïl Hanyeh, le chef du Hamas, qui affirme que son dirigeant a été tué dans un raid israélien.
Le chef politique du mouvement islamiste palestinien Hamas, Ismaïl Haniyeh, a été tué à Téhéran avec l'un de ses gardes du corps, ont affirmé ce mercredi les Gardiens de la révolution, l'armée idéologique de la République islamique iranienne, indique France 24.
"La résidence d'Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique de la résistance islamique du Hamas, a été touché à Téhéran, et en conséquence de cet incident, lui et l'un de ses gardes du corps sont morts en martyrs", ont-ils annoncé.
Le Hamas, qui a confirmé la nouvelle, affirme que son dirigeant a été tué lors d’un raid israélien après avoir assisté hier à la cérémonie d'investiture du nouveau président iranien, Masoud Pezeshkian. Si cette accusation est avérée, alors l’assassinat ciblé de Haniyeh "marquerait la mort la plus importante d'un responsable politique du Hamas depuis le début de la guerre à Gaza", estime The Wall Street Journal.
Le quotidien américain rappelle que cette annonce intervient quelques heures seulement après qu'Israël a déclaré avoir tué un haut responsable du Hezbollah à Beyrouth, "dans une frappe qui risquait déjà d'étendre la guerre à Gaza, à l'ensemble du Moyen-Orient".
France 24 qui cite The Wall Street Journal, indique que la mort d’Ismaïl Hanyeh, qui fut un proche du fondateur spirituel du Hamas, Cheikh Yassine, avant de gravir les échelons de l'organisation et de prendre la direction générale de l'aile politique en 2017, pourrait constituer "une victoire majeure" pour le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui a promis d'éliminer les dirigeants du Hamas après les attaques du 7 octobre. Un assassinat qui risque toutefois aussi de "compliquer les délicats pourparlers de cessez-le-feu négociés par les pays arabes".
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