Une cinquantaine d'agents de sécurité et leaders communautaires étaient à l'école du savoir ce vendredi 21 juin 2024 à Oïcha, chef-lieu du territoire de Beni. Dans une séance organisée par la MONUSCO, la protection et les droits des enfants dans une zone en conflit armé constituait la pierre angulaire des échanges.
À ce mois de la journée de l'enfant africain, la MONUSCO inscrit cette formation dans un souci de promouvoir "l’éducation dans la région d’Oicha, pour faire comprendre à la communauté, aux enfants et à leurs parents, que l’heure est venue pour que tous les enfants aillent à l’école".
Citée par Jean Tobie Okala chargé de l'information publique de la Monusco à Beni, Marie Bulieni, assistante à la Section protection de l’Enfant à la mission onusienne a laissé entendre :
"Nous avons surtout insisté auprès des forces de sécurité de ne ni occuper, ni attaquer les écoles. Car, attaquer une école, c’est attaquer l’éducation des enfants et cela fait partie des six violations graves des droits des Enfants dans une période de conflit armé".
Pour Alex Kighoma, participant et le président du Groupe de Travail de Protection de l’Enfant, " la situation de l’enfant dans la zone est caractérisée par des enlèvements des enfants, le kidnapping, le recrutement des enfants, un taux élevé des enfants en rupture familiale". Il a reconnu la nécessité d'une telle activité dans la région de Beni.
Cette activité a connu l'apport de la MONUSCO conjointement avec "le Groupe de Travail de Protection de l’Enfant (GTPE) qui regroupe des ONGs nationales et internationales, la MONUSCO et l’UNICEF, sous la coordination de la Divas, la Division provinciale des Affaires sociales".
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