Des autorités politico-administratives et d'autres cadres de la population ont été outillés, ce vendredi 7 octobre 2022, sur la séparation et l'indépendance des pouvoirs en période électorale. C'est le club RFI qui a organisé cet atelier de renforcement des capacités en ville de Beni au Nord-Kivu.
Il a été question de raviver la notion du pouvoir dans un contexte postélectoral en République Démocratique du Congo (RDC) et la participation active de la femme dans la prise des décisions. Une option puisée du projet "Nasema kwa Uhuru" du Club RFI, une association sans but lucratif.
"À travers cette séance, c'était encore ramener à toutes nos autorités d'être conscientisées sur l'importance et l'impact de leur pouvoir par rapport à la communauté... combien des femmes participent dans la prise des décisions localement à cette période de l'état de siège, ont-elles été déjà conscientisées autour de la loi électorale", s'interroge Joël Kavuya du club RFI.
Participant à l'activité, le commissaire supérieur Ngongo Mayanga, bourgmestre de la commune Ruwenzori, reste convaincu que "les pouvoirs doivent travailler chacun de manière indépendante". Ce, pour la bonne conduite des affaires de l'état en prenant la femme comme être à part entière.
"Le premier bénéficiaire du pouvoir, c'est la population. Nous ne sommes que des mandataires issus, peut-être des élections, de la démocratie... la femme, si elle mérite elle doit été désignée comme animatrice même de l'état de siège", a déclaré l'autorité communale.
Exécuté par le Club RFI à Beni, "le projet Nasema Kwa Uhuru" est financièrement appuyé par la Republique Féderale de l'Allemagne par l'entremise de son ambassade en Republique docratique du congo.
Powered by Froala Editor
leave a reply