Le président de la République a échangé avec le président de la de la cour constitutionnelle. Le chef de l'État lui a fourni des renseignements qu'il avait sur la corruption." les juges vont comparer avec les réalités des dossiers, afin que soient poursuivis les coupables" a dit Benoît Lwamba.
La rencontre entre le président de la République et le président de la haute cour était consécutive aux recents arrêts rendus dans le cadre des contentieux électoraux consécutifs aux élections législatives de décembre 2018.
Au sortir de la rencontre, Benoît Luamba a expliqué que la haute cour avait reçu plus de 1200 dossiers lesquels allaient être traités par 7 juges. Un peu comme une excuse de la cour dont le président à semblé arguer que les juges étaient submergés des dossiers à traiter.
Le président de la cour a également annoncé que des enquêtes vont être ouvertes sur les allégations de corruption des juges.
Mais au-delà des explications de juge numéro un de la haute cour, il convient de dire que l'affaire des contentieux électoraux a fortement écorné l'image de cette plus haute instance judiciaire de la RDC.
D'aucuns estiment d'ailleurs que n'eût été la forte pression de la rue et de la plateforme Lamuka, la cour ne serait pas revenue sur ses arrêts.
On se rappelle que c'est après la marche de la plateforme Lamuka que
Benoît Lwamba avait promis à la délégation de cette famille politique, largement préjudiciée par les décisions de la cour, de s’impliquer pour la mise en place d’une commission spéciale qui doit examiner les cas des députés invalidés « en vertu de la procédure de recours en rectification pour erreur matérielle ».
En attendant les sanctions les enquêtes et les sanctions promises, reste à savoir si les élus de Lamuka vont renoncer à des "manifestations d'envergure" qu'ils avaient promises et s'ils vont reprendre le chemin du palais du peuple de la prochaine session extraordinaire.
Ilunga M
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