Il a désormais les deux pieds dans les griefs reprochés à celui que l'on qualifie [ l'homme qui souffle à l'oreille du chef ], Salomon Idi Kalonda alias SK Della le plus providentiel de Moïse Katumbi, président de Ensemble pour la République sur l'arme saisie par les services des renseignements militaires de la République démocratique du Congo.
Après l'annonce des services de renseignements sur la possession de l'arme que détenait le plus discret Salomon SK Della, une annonce surprise de l'ancien premier ministre, l'homme à la cravate rouge affirmant mercredi 07 mai sur son compte twitter que l'arme déclarée par la DEMIAP appartenait à son garde du corps perdue le 25 mai lors du sit-in de l'opposition au siège de la centrale électorale.
Selon les informations recoupées par election-net.com, l'ancien premier ministre aurait alerté les services de sécurité sur cette arme perdue mais dont la suite a été compromise.
Un ancien général des armées à la retraite contacté, indique qu'en premier lieu, le garde rapproché de l'ancien premier ministre devrait en principe être convoqué pour donner sa version des faits sur les circonstances de cette arme perdue, lui qui doit veiller sur son outil de travail quelques soient l'ampleur de l'événement pour sécuriser une personnalité sollicitant être protégée.
"Si un agent de l'ordre commis à la sécurité d'une personnalité, il dort et se réveille avec son arme, vérifie son état, les munitions et consort. C'est même l'assurance pour son protéger de se sentir en sécurité ", se confie-t-il sous anonymat dans un entretien à election-net.com.
Selon les services de renseignements militaires, l'arme a été saisie lors de la marche controversée du 20 mai où les services de sécurité suivaient de près le mouvement du conseiller de Katumbi, pour Matata c'était le 25 mai que son garde du corps a perdu cette arme, deux dates qui, valablement relancent le débat sur le vrai propriétaire de l'arme.
Pourquoi Matata a donc réagi par la voie non officielle?
Confiant d'avoir déclaré aux services compétents sur la perte de cette arme, l'ancien premier ministre vient donc exposer par son tweet du mercredi 07 mai son garde du corps qui sera sans doute convoquer pour enfin être entendu et être opposé aux propos de Matata Ponyo et les éléments que possèdent les services des renseignements militaires sur cette affaire ayant éclaboussée la toile depuis mercredi dernier sur son incompétence d'assurer la protection de celui qui est sensé être son chef direct tout en l'exposant de tout danger devant une foule affrontant les forces de l'ordre selon cette date du 25 mai sur le boulevard du 30 juin.
D'autres part, son aspect politique est de mettre les services des renseignements militaires dans un dilemme, une confusion totale pour être en harmonie voire compatissant envers son allié Moïse Katumbi tout en le disant tout haut et prendre l'opinion tant nationale qu'international à témoin sur une affaire supposée de la sûreté de l'État.
Au vu de l'ampleur de cette affaire, plusieurs alternatives sont possibles s'ils s'avèrent que les propos de Matata sont vraies, soit son garde du corps écopera d'une sanction disciplinaire, sa révocation à son poste de garde privé de Matata, sa radiation au sein de la police nationale congolaise etc. Mais au cas contraire, l'ancien premier ministre sera entendu pour propagation de faux bruits, et d'autres sanctions pénales défini par la loi.
Pour l'heure, outre l'affaire de l'arme saisie, plusieurs griefs sont à la charge de Salomon Kalonda sur le complot d'un coup d'État selon les services de renseignements, ses contacts avec les autorités du M23... le dossier est loin d'être terminé mais, c'est la suite de l'audition qui déterminera réellement les faits reprochés au bras droit de Moïse Katumbi
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