C'est depuis un certain temps que le corps de l'ancien ministre des transports, Chérubin Okende a été remis à sa famille, mais pas le rapport de l'autopsie, malgré l'insistance de cette dernière et des avocats de la famille. Face à ce silence, le comité des droits de l'homme des parlementaires de l'Union interparlementaire a levé le ton, pour demander aux autorités congolaises de mettre à la disposition des plaignantes et des avocats de Chérubin Okende, le rapport d'autopsie et d'enquête dans les plus brefs délais.
Ce comité en appel à l'intensification des efforts par les autorités, afin de faire avancer l'enquête sur le meurtre de Chérubin et de garantir la transparence de l'enquête judiciaire. Notamment, exige l'implication de l'Assemblée Nationale, pour suivre de près l'enquête et d'exiger des autorités gouvernementales des réponses claires sur l'avancement de cette affaire et sur l'identité probable des auteurs.
D'après l'Union Interparlementaire, l'enlèvement et l'assassinat de Chérubin Okende, qui fut membre du Parlement, constituent une menace grave, non seulement pour les parlementaires, également pour ceux qu'ils représentent.
Cependant, elle invite les autorités congolaises à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir l'intégrité physique et les droits fondamentaux de tous les parlementaires, anciens et actuels, quelle que soit leur affiliation politique, afin de veiller à ce qu'un crime similaire ne se reproduise plus.
Par ailleurs, cette structure réitère le souhait qu'une délégation du comité des droits de l'homme des parlementaires se rende en RDC dans un futur proche, afin de rencontrer les autorités congolaises, en particulier le Président de l'Assemblée nationale, le Procureur général et le Ministre de la justice, afin d'accompagner et de soutenir la quête de justice.
MI
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